Une belle œuvre que cette école Flamande du XVIIe siècle.
Une expression presque poétique qui traite du thème de la Vierge de l’Apocalypse, dans un décors riche de symbolisme biblique.
La vierge en mandorle, entre ciel et terre, entre Soleil et Lune et par la porte du Ciel, est attendue par un grand dragon belliqueux aux sept têtes portant chacune un diadème .
Cette représentation fait référence aux textes de l’Apocalypse de Saint Jean : « Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit, et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire. Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles…. Un autre signe apparut dans le ciel : un grand Dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème. Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la Femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance. Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône, et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place.
Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ !»
Il s’agit d’une peinture sur panneau de chêne, planche non parquetée, expertisée par le cabinet Turquin.
Bon état - Sans cadre
Dimensions de 56 cm de haut sur 41 cm de large.
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